Après un mois de préparation, les Bleus lancent leur EuroBasket jeudi à 17h00, face à la Belgique (en direct sur TMC et beIN SPORTS 1). Avec en tête la conquête de la première place de leur groupe.

mercredi 27 août 2025 à 18:30 par Julien Guérineau

Les surprises émaillent traditionnellement l’EuroBasket où la densité du basket continental et des phases à élimination directe dès les huitièmes de finale sont propices à bousculer les hiérarchies pré établies. Dans ses traditionnels pronostics, la FIBA a placé la France en troisième position des prétendants au titre, derrière les deux grands favoris, la Serbie et l’Allemagne. Des avis qui n’auront que peu de valeur jeudi, à 17h, quand la réalité du terrain prendra le dessus sur la virtualité des prédictions.

Pour lancer le 40e EuroBasket de son histoire (en 42 éditions, un record), l’Équipe de France a rendez-vous avec son voisin belge. Une équipe qu’elle a régulièrement dominée ces dernières années puisqu’elle reste sur sept victoires consécutives, le dernier revers datant de 2012 lors de la préparation aux Jeux Olympiques de Londres. Si la méfiance sera bien évidemment de mise, le standing supérieur des Tricolores doit parler. Dans le groupe D, Frédéric Fauthoux et son staff visent ouvertement la première place, afin de s’offrir un huitième de finale plus abordable et de s’éviter un éventuel croisement avec la Serbie en quarts. Pour s’éviter les calculs le plus simple, et le plus compliqué, est de faire carton plein d’ici à la fin du premier tour.

Les Belges se présentent à Katowice avec de nombreux absents, notamment leurs deux joueurs NBA, Toumani Camara (Blazers) et Ajay Mitchell (Thunder), et une influence LNB avec des connaissances de Betclic Elite (Ismaël Bako, Mamadou Guisse, Loïc Schwartz, Hans Vanwijn…). La 40e équipe au classement mondial ne constitue pas un obstacle majeur sur le papier mais Frédéric Fauthoux sait bien le risque inhérent au premier match d’une compétition internationale pour ses jeunes troupes. "Je ne sais pas encore comment on va réagir par rapport au premier match. Du stress, trop de pression ou au contraire une excitation qui fait qu’on va voler sur le terrain ? Je ne peux pas le prévoir." Lui-même a d’ailleurs aisément reconnu attendre avec impatience de briser la routine d’une préparation qui dure depuis un mois. "Cela fait bien longtemps que je n’ai pas ressenti ça, cette hâte de commencer une compétition. Peut-être depuis l’EuroBasket 2005, même si j’étais de l’autre côté de la barrière."

Pour le coach comme ses joueurs "le temps ne passe pas assez vite" et après une préparation conclue sur cinq succès en autant de sortie, c’est à l’épreuve de la vraie compétition que vont être confrontés les progrès affichés au fil des semaines. "Je tire un bilan plutôt positif de la préparation. Et pas seulement parce que nous sommes invaincus. C’est plutôt la manière dont on a su évoluer dans notre jeu", juge Frédéric Fauthoux. "C’est un groupe tout neuf. Qui n’avait aucun automatisme il y a cinq matches de ça." Un groupe qui a affiché des valeurs de solidarité et de caractère, une solidité défensive et une variété des options offensives qui doivent lui permettre de lancer victorieusement sa campagne européenne.